The Substance : Quand Hollywood préfère l’illusion à la réalité
Quand l’industrie du rêve tourne au cauchemar : alter egos, mensonges et oubli de soi dans Hollywood (vidéos YouTube plus bas 🎬👇🏽)
Hollywood a encore frappé avec un film qui, sous son une apparance de body horror et de critique de la société, nous garoche en pleine face une vérité qu’on connait mais qu’on préfère ignorer : les célébrités vivent souvent mieux dans leur alter ego créé que dans leur vraie peau. The Substance, réalisé par Coralie Fargeat et sorti en 2024, met en scène Demi Moore, Margaret Qualley et Dennis Quaid dans un thriller psychologique où la quête de jeunesse et de succès vire au cauchemar (je te dévoile pas la fin…)
Le film suit Elizabeth Sparkle (Demi Moore), une actrice vieillissante qui, grâce à une substance miracle, se transforme à tous les SEPT (comme l’abum de Marie-Mai) jours en Sue (Margaret Qualley), une version plus jeune, plus belle, plus énergique d’elle-même. MAIS !? Même si l’une doit s’effacer pour que l’autre existe, elles ne peuvent exister l’une sans l’autre, car elles demeurent une seule et même personne...
Mon ADN, elle et moi.
La version vieille d’Elizabeth est condamnée à observer son alter ego capturer l’amour du public, jusqu’au point de non-retour.
S’oublier pour son alter ego
Si ça sonne familier, c’est parce que c’est exactement ce qu’on voit dans l’industrie du divertissement depuis des décennies. Les stars développent des alter egos plus grands que nature, que ce soit Sasha Fierce pour Beyoncé, Roman pour Nicki Minaj ou Slim Shady pour Eminem. Ces alter egos prennent de plus en plus de place, au point que l’artiste réel finit par tomber aux oubliettes.
Ce que The Substance illustre avec brio, c’est cette dualité, ce combat entre l’image vendue au public et la vraie personne derrière. Elizabeth Sparkle veut éventuellement récupérer sa vie, mais Sue, son alter ego jeune et admiré, refuse de céder sa place. Un dilemme que je remaques dans les paroles de Marie-Mai :
J’ai besoin d’elle pour être moi...
Ou encore :
Qui prendra ma place en suivant mes pas, effaçant mes traces et ma voix?
Là où ça devient troublant, c’est que dans ce combat, l’alter go finit souvent par gagner. Comme Elizabeth qui accepte de s’effacer pour que sa version Sue vive, plusieurs stars choisissent de s’accrocher à leur image artificielle plutôt que de risquer d’être oubliées. Elles préfèrent l’illusion à la réalité.
Le mensonge et le miroir : la fuite de soi
Dans une scène marquante du film, Elizabeth se regarde dans le miroir et tente de fuir son propre reflet. Elle ne veut pas admettre qu’elle vieilli, qu’elle est rejetée de l’industrie ni faire face à ce qu’elle est devenue. Elle préfère mentir à elle-même et être quelqu’un d’autre. Encore une fois, ça me rappelle les paroles de Marie-Mai :
Mentir pour fuir son reflet dans le miroir.
Hollywood a une obsession maladive pour l’image, et The Substance ne fait que le confirmer. De la chirurgie esthétique aux filtres Instagram, du rebranding constant des stars à la suppression des photos non retouchées, tout est une question d’apparence. Mais à force de fuir leur reflet, ces stars finissent par perdre tous souvenirs de qui elles étaient vraiment. Ce que l’on peut entendre dans des paroles nostalgiques de Marie-Mai tel que :
Comme avant, contre le temps. Remonter les jours et retrouver l'innocence.
MK Ultra, Programmation Monarque et notre consentement
Un autre aspect fascinant du film est l’écho aux théories du mind control comme le MK Ultra et la Programmation Monarque. La transformation de Elizabeth en Sue se fait avec un déclencheur, exactement comme dans ces programmations où un stimulus spécifique active un alter ego préprogrammé. Hollywood ne cache même plus ses clins d’œil à ces manipulations psychologiques avec des films comme les Avengers ou Un crime dans la tête.
Pour aller plus loin dans les concepts du MK Ultra, regarde mon épisode “Demi Moore et Philip Tanzini : le baiser SCANDALE d'Hollywood”. 👇🏽
Parlant de consetement ; à quel moment le public devient complice ? Est-ce qu’on participe à ce jeu en continuant d’idolâtrer les avatars créés par l’industrie au détriment des humains derrière ? C’est la question que je me poses.
L’épisode : The Substance, Marie-Mai et les alter egos : Hollywood contre l’amour inconditionnel de Dieu
J’ai abordé tout ça plus en profondeur dans mon épisode de podcast C’est Même Pas Vrai ! où je fais le lien entre The Substance, Marie-Mai et la réalité d’Hollywood. Parce que quand tu réfléchis bien, ce que le film nous montre, c’est une version éloquente du combat spirituel que plusieurs vivent. Accepter qui on est, avec nos défauts et notre fragilité, ou se créer un personnage artificiel pour être aimé ?
Dieu nous offre un amour inconditionnel, sans qu’on ait à revêter un masque pour l’obtenir. Mais dans le système d’Hollywood, l’amour est conditionnel à la performance, à l’image et à l’adhésion aux idées et philosophies de l’industrie.
Mourir à soi-même ou être consumé par son alter ego ?
Le combat entre Elizabeth et Sue rappelle un autre type de transformation, mais cette fois, une transformation spirituelle. Là où les célébrités oublient qui elles sont pour vivre dans un personnage fabriqué de toute pièce, dans le monde de la foi, c’est tout l’inverse : la Bible nous appelle à mourir à nous-mêmes pour renaître en Christ.
"Je suis crucifié avec Christ, et ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi." (Galates 2:20)
Là où Hollywood pousse les célébrités à abandonner leur véritable identité pour un personnage artificiel, Dieu nous invite à abandonner notre ancienne nature pécheresse pour revêtir une identité nouvelle en Lui. C’est une question de choix : être esclave d’une illusion créée pour plaire aux autres, ou se libérer en acceptant l’amour inconditionnel de Dieu ?
Elizabeth, comme bien des stars, a choisi son alter ego. Mais la vraie libération ne vient pas d’une version “améliorée” de soi-même. Elle vient de la Vérité, et la Vérité a un nom : Jésus.
Conclusion : Choisir entre la substance et la Vérité.
The Substance est une critique franche de l’obsession hollywoodienne pour la jeunesse et la perfection, mais c’est aussi un avertissement. Il nous rappelle que, peu importe combien on fuit notre véritable identité, la réalité finit toujours par nous rattraper. Alors, vaut mieux choisir la vérité maintenant que de se réveiller trop tard, piégé dans un personnage qu’on ne reconnaît même plus.
Hollywood contre l’amour inconditionnel de Dieu… à qui donnes-tu ton âme ?